J’ai eu le plaisir d’intervenir lors du fameux Tam Tam Show de Léo Bernard – qu’on ne présente plus – en juin dernier.

J’y ai parlé 𝐫𝐞𝐜𝐫𝐮𝐭𝐚𝐢𝐧𝐦𝐞𝐧𝐭 – contraction de recrutement et d’entertainment – et plus particulièrement des limites de ces méthodes !

🧠 Recrutement derrière un rideau / sur un tatami / dans un stade, escape game, escalade, sessions de recrutement inspirées du télécrochet The Voice, les entreprises se creusent les méninges et rivalisent d’inventivité, ces dernières années, pour se démarquer et attirer les candidats.

Force est de constater que cette course à l’inventivité vire même parfois à un véritable concours Lépine des idées les plus farfelues !

📍 Vous me direz que c’est un phénomène anecdotique. 𝘌𝘩 𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘯𝘰𝘯 ! Certes, ce n’est pas un raz-de-marée – et je m’en réjouis !! – mais on le retrouve aussi bien au sein d’institutions publiques comme France Travail que d’ESN, de cabinets de conseil ou bien encore d’acteurs majeurs de l’intérim.

Si cela part généralement d’une bonne intention à savoir mettre à l’aise les candidats, mieux cerner la personnalité et le savoir-être des candidats et injecter une dose de fun dans un processus souvent jugé austère, ces méthodes ne sont cependant pas sans écueils et inconvénients.

Je vois ainsi 4 principales limites au recrutainment :

▪️ 👶 Un risque d’𝐢𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 des candidats ;

▪️ 👎 Une évaluation des 𝐬𝐨𝐟𝐭 𝐬𝐤𝐢𝐥𝐥𝐬 déficiente ;

▪️ 🥳 Un formidable terrain de jeu pour les 𝐛𝐢𝐚𝐢𝐬 𝐜𝐨𝐠𝐧𝐢𝐭𝐢𝐟𝐬 ;

▪️ ❌ Une méthode reposant sur un 𝐟𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐨𝐬𝐭𝐮𝐥𝐚𝐭 ! C’est, en effet, une erreur de croire que les candidats recherchent principalement une expérience « cool ». Ce qu’ils veulent, avant toutes choses, c’est un processus de recrutement qui leur semble équitable à savoir le plus juste, objectif et aligné avec le poste à pourvoir. Et c’est loin d’être le cas avec le recrutainment !